J16 : Canards, beaucoup de fleurs et jeux vidéo

Aujourd’hui, article en deux parties car nous avons des programmes différents.

Pendant que moi, (Romane), j’allais tranquillement flâner sous les fleurs de pruniers, Tony s’est agacé avec sa fameuse « Tournée des Hard off » pour dénicher des jeux vidéo en tout genre et autres produits de ce monde.

Du coup partie 1 (la plus cool) : le parc Kairaku-en !

Je suis partie avec le train de 10h pour la gare de Mito, à l’est de Tokyo, pour aller dans ce fameux parc qui a la particularité d’accueillir plus d’une centaine d’espèce de pruniers différentes. Et évidemment à cette date, ils sont tous en fleurs, pour mon plus grand bonheur !

Ce qu’il faut savoir c’est qu’à la base, le japon regorge de pruniers, et non de cerisiers. Les célèbres Sakura du Japon n’ont été importés que plus tard au Japon et on disait qu’ils chassaient les mauvais esprits, ce pourquoi très vite, beaucoup ont été planté, détrônant l’historique prunier.

Mais ce sont donc des fleurs de pruniers et non de cerisiers qui sont présents sur les estampes les plus anciennes par exemple.

Donc après une bonne heure de train, je suis arrivée à la gare de Mito où il restait encore une trentaine de minutes de marche pour arriver au parc. Mais à ce stade pas de problème, je n’ai pas mal aux pattes, et la balade est sympa car il faut faire le tour du lac pour accéder à l’entrée du parc, donc c’est très chouette à faire.

Sur ce petit trajet, j’ai croisé beaucoup d’espèces d’oiseaux :

des Jean-Charles comme on les appelle avec Tony car ils font très guindés, un martin-pêcheur et même un cygne noir que je n’ai pas pu prendre en photo car … j’ai oublié l’appareil photo à l’hôtel et que mon portable ne permet pas de très belles photos de loin.

Et ensuite… ensuite le spectacle est de toute beauté !!! Je vais juste mettre des photos car c’était vraiment trop beau.

Par ailleurs, le prunier contrairement au cerisier à des fleurs odorantes, donc le parc se sent avant même de se voir. Le spectacle est donc total.

En plus, à part un ou deux bus de chinois, il n’y avait franchement pas énormément de monde et j’avais un grand soleil donc tout était parfait. Bon évidemment je n’avais pas l’appareil photo mais j’avais quand même mon téléphone.

Certains arbres sont des fleurs blanches et des fleurs roses sur une même branche, d’autre des fleurs très charnus, ce sont mes préférés

Du coup après une heure de balade dans les pruniers en fleurs, car c’est vraiment une forêt de pruniers en fleurs, j’arrive dans une zone du parc où il est possible de visiter une ancienne bâtisse qui fut détruite pendant la guerre puis reconstruite. La visite se fait bien sûr sans chaussures, permet une vraie déambulation dans toutes les pièces et même à l’étage, et permet donc une vue sur une partie du parc et l’immense lac que l’on longe avant d’y arriver.

Et une fois cette visite faite, bah j’ai re fait une heure de déambulation car c’est un vrai labyrinthe et je voulais être bien certaine d’avoir vu tous les pruniers.

Et puis bon, fallait bien sortir à un moment, et puis à la sortie, il y avait un temple que je voulais voir avant de rentrer.

Je suis donc sortie par un autre accès qu’à l’arrivée, et je suis tombée sur un genre de marché chelou mélangé à une foire du saké je crois, car les gens achetaient des tickets pour faire un circuit de test sous un gros barnum.

Bon, j’étais pas venu pour ça, en plus y avait la queue et enfin ils avaient pas franchement l’air de parler autre chose que japonais car c’était des papis mamies qui tenaient les stands.

J’ai quand même pris quelques photos du temple et du stand de saucisses car le gars en faisait des bonhommes et j’ai trouvé ça drôle. Et en revoyant ma photo je me rends compte que c’était des bananes…

Ensuite je suis rentrée, et sur le trajet du retour j’avais une mission : prendre en photo l’usine de cup noodle, car il y a un pot de nouille géant et fumant. Donc j’ai pris une place du bon côté du train et contre la vitre pour être sûre de prendre ma photo.

Mon voisin de derrière n’était pas de cet avis car il a fermé MON store… alors qu’il y en a un par siège. Comme je suis lâche j’ai changé de place, avant de retourner à ma place car les places sont nominatives et que je voulais pas me mettre à celle d’une autre personne. Et du coup j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai relevé le store, et mis mon bras pour bloquer.

Et … victoire !!!

Je suis donc rentrée à Ueno vers 16h. J’ai ensuite filé à Akihabara pour réserver une édition spéciale du jeu Ace Combat pour Tony en attendant qu’il me rejoigne 15 minutes plus tard.

Côté Tony maintenant, ça va être assez rapide. J'ai tenté un itinéraire par le nord du pays pour faire les magasins. Sur le papier, ça sonnait bien. Dans les faits, entre l'impossibilité de louer un vélo pour gagner du temps et le système bien trop chiant de location de trottinette électrique, j'ai décidé de réduire le nombre de magasin visité et de me concentrer sur certains relativement accessible. D'abord, celui d'Utsunomiya, à 60 bornes de Tokyo. Pas trop mal, un jeu marrant de récupéré pour pas cher, un truc avec des chiens qui ont des lance-roquette sur le dos...

Puis, direction Oyama pour faire au moins son Surugaya. Et devinez quoi ? Il est définitivement fermé ! Mais Google ne le précise pas, ça. Dommage, ça n'est qu'une heure de perdu, voyons ! A côté du Surugaya, il y avait un magasin avec, d'après la devanture des jeux. Je n'ai pas vu les jeux mais j'ai rarement vu autant de films de culs à vendre. A 11h, je vous avoue que c'est un peu tôt pour du gras comme ça. Du coup, retour à la gare, manger un morceau puis direction Omiya.

Enfin, ça, c'était l'idée. Mais je me suis trompé de voie. Au lieu d'aller vers le sud, je suis parti... vers le nord. Retour vers Utsunomiya. Bon, tant pis, je vais prendre le Shinkansen pour revenir à Omiya, c'est une gare qui l'accueil donc tant pis, ça n'est que 45 minutes de perdues encore une fois !

Arrivé à Omiya, direction le Book-Off Super Bazaar du coin. J'avais un souvenir déçu du magasin, et par contre, c'est resté décevant. A l'exception notable de deux CD qui m'ont fait plaisir, il n'y avait rien à trouver. Pareil pour le Hard-Off pas loin, pas grand chose malheureusement. Les stocks de jeux vidéos se sont franchement raréfié, c'est bien triste...

Du coup, je me dis qu'il est temps de rentrer de cette journée un peu désastreuse et d'aller à Akiba pour sauver mon édition collector d'Ace Combat sur PS4 que j'avais vu la veille. Romane m'y attendait, je lui ai proposé de jeter un oeil sur les jeux existant et de me faire une liste de truc qui pourrait, selon elle, m'intéressé. Pour une raison qui m'échappe, elle réussi à trouver des trucs souvent et sans se planter. Cette fois-ci n'a pas été différente des autres, comme en atteste ce Kuukiyomi sur Switch, une compilation bien japonaise de jeu à la Wario Ware, ces mini jeux de quelques secondes. Ici, vous devez faire preuve d'esprit japonais en étant aidant, en ne dérangeant pas les gens, dans des situations très courtes bien japonaise. Mais vous pouvez aussi foutre la merde au max et ça devient très drôle quand on prend ce postulat de départ ! Une bonne pioche pour un truc que je n'attendais pas. Et si je l'ai pris, c'est pour profiter du Tax Free du magasin. Sofmpa d'Akiba, toujours des bonnes affaires à y trouver !

On a fini la soirée en allant manger à un Wendy's. Il n'y en a pas en France et on était curieux. Si je devais le noter, je lui mettrais un 5/6 sur 10 :

- Les burgers et la viande étaient bons

- On était calé après le repas

- Il n'y a rien de très original niveaux propositions

- C'est vraiment cher comparé aux autres fast-food. 2 menus et un burger seul : 4100Y.

- Le choix des boissons est assez mauvais, pas de jus d'orange.

Bref, retour à l'hôtel après ça et quelques enseignement à tirer de cette journée :

- Ne pas compter sur les vélos. Trop hasardeux, et je ne peux pas déterminer les coûts que ça aurait, hors louer depuis un magasin.

- Une voiture serait la méthode la plus simple pour faire tous les Hard-Off en toute tranquilité. Oui, il faut se taper la circulation pas toujours facile et les parkings des enfers qui sont tous payant au Japon mais c'est moins galère qu'à pied et en plus, on peut caler les achats dans le coffre.

Nombre de pas de mon côté : 24 349 pas, soit 20,4 kilomètre