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pre-depart

Aéroport !

Publié le par Tony G.

Ok, on y est ! Me voilà enfin arrivé à l'aéroport CDG (terminal 2) !

Comment est-ce que je pourrais vous définir mon état d'esprit ? Je suis entre l'excitation absolue et la grosse trouille des familles ! Enfin, j'étais dans la trouilles lors du transport, puis dans l'excitation absolue (voire infantine) dans l'aéroport. Mais revenons au transport.

Je pars ce matin, 7h45 pour la gare RER. J'ai 1h30 de RER environ. Arrivé là-bas, mon oncle qui m'y a emmené (et que je remercie pour son hospitalité par ailleurs) est reparti de suite et la loi de Murphy s'est abattu sur moi : Ma carte bancaire ne passait pas pour le ticket de RER... FUCKING ALLO QUOI ?! En fait, il y avait un problème de connexion avec le réseau bancaire et la borne mais quand même !

Puis on continu, arrivé à Juvisy, changement de ligne (et gros dawa, va te repérer dans ce bordel...). A ce moment-là, l'épiphanie. Mais genre négative. Genre celui qui prend Batman qui, en train de défoncer la gueule à des sbires du Joker se rend compte qu'il a oublié de couper le gaz du manoir Wayne et qu'Alfred est en RTT : J'ai laissé mes clés de voiture chez mon oncle pour qu'il puisse bouger ladite voiture et là, je me rappelle que sur le trousseau des clés de voitures, y'a aussi les clés du cadenas qui relie la tente et le matelas au sac... FUCKING GREAT ! Bon, dans les faits, c'pas si grave, j'aurai juste à trancher le cordage et terminé (ou casser le cadenas mais ça m'emmerderais, d'une part faut une grosse pince monseigneur, et d'autre part, ce cadenas fais un bruit de chargeur vide de M1 Garand quand il s'éjecte, c'est trop cool !). Mais sur le moment, je peux vous dire que vous la sentez, la sueur froide sur votre dos.

Et une fois arrivé à l'aéroport, je suis redevenu un enfant. Tout à coup, je me revois découvrant le train pour la première fois, et le prenant tout seul pour la même première fois. Tout est magnifique, neuf, inconnu ! Le voyage n'a pas commencé que j'ai déjà des étoiles dans les yeux. Et il faut le reconnaitre, quel confort à l'intérieur de l'aéroport CDG ! Y'a des bornes PS3 dans le Duty Free, ainsi qu'une petite borne d'arcade où on peut jouer à plein de jeux, donc un petit Space Invaders... C'est trop cool ! Et tout ici est niquel. Toilette ultra propre, gens plutôt calme, le personnel était vraiment sympa avec moi alors que j'avais tout du crétin de touriste qui s'est perdue et qui n'a aucun bon sens dans un aéroport ! Ah oui, y'a aussi le WiFi gratuit, les mecs arrivent à faire mieux sur tous les rapports que la SNCF ! Chapeaux bas !

Bon, allez, je vais recharger le matériel, visiter le duty free plus en détail et après, go à l'aventure :D

On se revoit au Japon.

PS : Une petite photo de moi au Duty Free !

Aéroport !

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Un sac remplis, ça donne quoi ?

Publié le par Tony G.

J'ai voulu faire le test récemment, déterminer la masse que représentait le sac une fois chargé de tout le matériel que j'envisage de ramener. Pour vous donner une idée, voici une photo du stock complet :

Un sac remplis, ça donne quoi ?Un sac remplis, ça donne quoi ?

Mes sacs (ou tout du moins le sac de randonné car j'ai changé aujourd'hui le sac léger) :

Un sac remplis, ça donne quoi ?

J'ai donc voulu tester tout ce matériel. Mais avant cela, il fallait le peser, s'assurer aussi que je puisse le prendre dans la soute sans payer un supplément à l'aller. Le résultat, quoi qu'imprécis (je ferais des tests précis demain), m'indique que le sac vide fait 2,8kg à vide et environ 21kg plein... Faudra réguler tout ça quand même, équilibrer... D'ailleurs, pour l'occasion, une petite photo de moi en train de galérer grave en me baladant sous le soleil de plomb :

Un sac remplis, ça donne quoi ?

Après deux heures de marches, je faisais la gueule (et j'ai englouti 1L d'eau, ce qui me fait douter aussi de mes capacités d'autorégulation vis-à-vis de l'hydratation qui est pourtant primordiale...). Donc de deux choses l'une :

- Soit je manque d'entrainement et il me reste quelques jours pour tenir le coup et apprendre à mieux gérer tout ça

- Soit j'ai pris trop de choses, ce dont je ne suis pas totalement convaincu mais sait-on jamais, je vais quand même essayer d'écrémer et même d'équilibrer avec le second sac.

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Le camping sauvage

Publié le par Tony G.

Alors, au préalable, la législation est la même en France : Le camping sauvage est interdit sur les lieux publics et les parcs nationaux.

Vous n'êtes pas sans savoir que dans tout voyage, le logement représente toujours un budget important. J'ai parlé dans un article précédant le tarif des logements, et comme moi, vous vous êtes sans doute dit "Bah, dans ce cas, tu prends une tente, un sac de couchage, un petit matelas et en avant Guingamp !". Eh bien, c'est précisément ce que j'ai l'intention de faire un certain nombre de nuit.

Pour ma part, bien que respectueux des lois et des règles, il est possibles que pour l'occasion, je vais un peu profiter du respect de la loi dont font preuve les japonais et le fait qu'en tant que touriste, on pardonne plus de chose pour jouer avec la législation. Dans l'idéal, j'ai l'intention de faire du camping à l'entrée des villes, par exemple près des voies de chemins de fers ou des routes.

Mais après m'être renseigné sur internet, il existe plusieurs endroits plutôt safe pour dormir, même en ville. Et aussi surprenant que ça puisse paraitre, on m'a conseillé trois endroits qui sont faisable, même si le dernier est le moins sur :

- Sous les ponts : Eh oui, l'endroit par excellence où l'ont trouve d'autres personnes, des campeurs de l'extrême au SDF japonais. Et le plus fort, c'est qu'il est tout à fait possible de faire de chouette rencontre comme ça, avec des personnes qui parle parfois anglais (voire même français d'après une anecdote d'un voyageur). A priori, c'est plutôt safe, comme partout, tomber sur un déséquilibré est possible mais c'est le cas peu importe où on dort en tente. A voir, ce sera une possibilité.

- En bordure de rivière : Déjà, toutes les cartes indiquent les rivières, ce qui facilite la recherche. Ensuite, comme c'est souvent sur de la terre, on peut facilement y fixer des piquets pour les tentes basiques. Enfin, on y trouve souvent un chemin bordée pour les promeneurs avec les ponts, ce qui permet aussi de se protéger des intempéries et des regards indiscrets.

- Dans un parc : Alors là, on est déjà plus dans le coup du touriste neuneu qui espère que tout se passera bien. Il y a une règle simple au sujet du camping dans un parc : On y va tard (pendant la fin de soirée et le début de la nuit) et on y part tôt (au premiers rayons du soleil) car sinon, les chances qu'un promeneur contacte les policiers vont augmenter et s'ils seront sans doute plutôt gentils sans trop vous brusquer mais en vous demandant clairement de partir, l'expérience n'est pas très agréable.

Bref, le camping sauvage, ça va être une sacrée expérience :) Ce voyage est pour dans 8 jours maintenant, je vais pouvoir vous confirmer ou infirmer mes recherches bien vite :)

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Le JR Pass

Publié le par Tony G.

C'est l'outil ultime du pays, le saint Graal des voyageurs nipponophile, l’ami des fauchés : Le JR Pass

Le JR Pass, ou Japan Railways Pass, est un forfait de transport accessible uniquement pour les touristes non-japonais ou pour les japonais mariés à un étranger et possédant une carte de séjour à l’étranger. Les autres n’y ont pas accès, on est donc de sacrés privilégiés ! Il donne accès à une importante partie du système ferroviaire japonais de façon illimité, avec cependant des exceptions à noter :

- Métro à Tokyo "Toei Chikatetsu" (équivalent de la RATP) : lignes Tozai, Hibiya, Ginza...

- Métro à Kyoto : lignes Tozai, Karasuma...

- Train rapide Nozomi

- Kintetsu : réseau géré par la compagnie privée Kintetsu

- Bus des alpes japonaises (entre Takayama, Kanazawa et Shirakawa-go)

- Bus locaux : bus à l'intérieur de Kanazawa, Kyoto, Tokyo... (hors bus de la compagnie JR qui sont minoritaires)

- Trains des montagnes : Mont Fuji, Mont Koya...

- Funiculaires : Mont Fuji, Mont Koya...

- Tramway : Hiroshima...

Il existe des versions régionales du passe, pour éventuellement économiser si vous vous limitez à une région précise. Sinon, il se découpe de deux façons :

- Le Jr Pass ordinaire : La deuxième classe, ce qui ne l’empêche pas d’être globalement confortable

- Le JR Pass Green : La version bourgeois du train, avec ses sièges en cuir (oui, du cuir) et de la place pour s’installer comme dans votre salon.

Il existe aussi un JR Pass pour les enfant de 6 à 11 ans (les moins de 6 ans ne payent rien) qui sont 2x moins cher.

Le tarif du JR Pass est défini en Yen et subit donc les fluctuations du cours de la monnaie. Ceci dit, il existe plusieurs sites qui proposent d’en commander un et les tarifs ne sont pas toujours les mêmes, donc n’hésitez pas à faire plusieurs sites avant. Pour ma part, j’ai commandé sur https://www.japan-rail-pass.fr/ car il avait le double avantage de proposer le JR Pass le moins cher ET la location d’une clé 3G pour le temps du séjour. Moins d’intermédiaire, c’est toujours une bonne chose. Et il file aussi une carte du métro tokyoïte, mais en anglais…

Par ailleurs, petite précision qui a une importance cruciale : le JR Pass s’achète AVANT de partir au Japon. En effet, une fois commandé, vous recevrez un bon d’échange (en anglais, un voucher) que l’ont donne à une des agences, en général à l’aéroport, pour récupérer le précieux sésame.

Les trains au Japon ne nécessitent pas forcément une réservation, il existe des wagons sans réservation. Ceci dit, il peut être conseillé lors de certaine période de l’année où l’affluence est forte de réserver ses billets. Pour cela, il faut aller au bureau des réservation dans la gare (ils ont un logo vert pour les repérer). Ils donneront donc les billets et vous serez tranquille.

Une petite comparaison de la différence de qualité du service entre la JR et la SNCF. Les retards de la SNCF, ça vire bien souvent au running gag pour être gentil, un train qui a une demi-heure de retard, ça n’a rien de choquant, en France, n’est-ce pas ? Eh bien, je suis tombé sur un chiffre qui va en dire long sur la différence entre les deux compagnies : En 2003, le record du temps moyen de retard des trains au Japon s’élevait au chiffre mirobolant de… 6 secondes. Je n’ai pas cherché le chiffre de la SNCF mais je pense pouvoir dire sans me tromper qu’en France, l’unité de mesure n’est clairement pas la même !

Bref, ce qu’il faut retenir sur le JR Pass, c’est qu’il est indispensable si vous vous déplacer au moins 3x dans le pays (du style Tokyo-Kyoto-Hiroshima et retour) mais que si vous restez sur Tokyo et ses villes proches, il vaut mieux voir sur sa version régionale ou même pas du tout, avec seulement le métro.

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Le pense-bête pré-départ

Publié le par Tony G.

Si vous avez déjà voyagé, vous avez forcément connus cette sensation désagréable qui vous titilles avant ET pendant le départ. Vous savez, ce truc qui bourdonne dans votre esprit, comme une ruche insondable : Est-ce que j'ai rien oublié ?

Bon, pour ma part, j'ai dû partir de zéro, vu que j'ai pas fais beaucoup de voyage. Et je suis tombé sur ce super site qui aborde TOUS les trucs à prendre, noobvoyage. Voici la liste qu'ils ont établis et elle est vraiment excellente, histoire de pas se planter (ou en tout cas, d'en oublier le moins possible) :

1/ paperasse
  • Passeport (penser à vérifier si il faut un visa AVANT de partir, et si la date est encore valable)
  • Argent
  • Billet d’avion électronique avec les horaires et numéros de vol, que vous aurez imprimé une fois payé. Si vous le perdez c’est pas grave, présentez vous avec votre passeport à l’aéroport.
  • Carte d’identité
  • Permis de conduire international
  • Carte d’étudiant (pour bénéficier de réduc)
  • Plusieurs photos d’identité: pour faire une demande de visa, vous en aurez besoin (sinon on peut parfois en faire sur place)
  • Photocopie de votre passeport (se l’envoyer sur sa boîte mail)
  • Carte de crédit (noter le numéro de tél à joindre en cas de perte quelque part, ou envoyez le sur votre boite mail)
  • Certificat de vaccination (nécessaire pour certains pays il me semble… perso je le prend jamais)
  • Carte de plongée
  • Guide de voyage (je recommande les Lonely Planet, même s’il ne sont pas forcément à jour leurs cartes sont précises)
  • Un livre de poche pour quand vous aurez plus de batterie dans votre Ipod (vous pourrez l’échanger une fois terminé)
  • Un mini-dictionnaire français/anglais
  • Carte de la où vous allez
  • L’adresse de votre hotel pour votre première nuit
2/ Vêtements
  • Tee shirt (possible d’en acheter sur place pour pas cher selon les pays)
  • Un polo ou une chemise si jamais vous allez dans un endroit un peu classe
  • Pantalon : je recommande les pantalons en lin si vous allez dans un pays chaud (évitez les jeans)
  • Maillot de bain ou short de bain
  • Chapeau/Bonnet (à emmener absolument)
  • Serviettes de toilettes en microfibre (légères, sèchent vite, absorbantes, mais très désagréables au toucher)
  • Veste en Goretex: testé par moi, impossible d’être mouillé avec ça ! en prendre une légère, si vous avez plus froid vous pouvez porter une polaire par dessous
  • un sarong (un genre de paréo commun en Asie du Sud-Est, c’est devenu un de mes essentiels de voyage)
  • Foulard type « Buff » : selon moi un des trucs les plus pratique jamais inventé pour les voyageurs (et pourtant c’est tout con comme système). Peut servir à la fois d’écharpe, bonnet, bandana, pour se protéger le visage, se couvrir les yeux quand on dort bref GÉNIAL.
  • Des gants de rando, léger, pratiques pour ne pas se couper ou s’égratigner dans les endroits pleins de cailloux (hou hou)
3/ Chaussures
  • Sandales de marche: perso j’aime pas ça, j’ai tout le temps des gravier qui se foutent dedans.
  • Tongues: très utiles quand on va prendre sa douche dans un hôtel un peu crade. En prendre des confortables et qui ne dérapent pas (je me suis cassé la g… deux fois en Thaïlande à cause de tongues glissantes, faites gaffe prenez en des bonnes). Dans certains pays vous risquez de les portez 24h/24h, donc investissez dans une paire confortable. :arrow: N’en achetez pas avant d’aller en Australie, vous en trouverez sur place, il y en a des rayons entiers dans les magasins et de tous les styles.
  • Chaussures de randonnées (si vous prévoyez de faire du trekking ou de la balade un peu sérieuse sinon merci de les laisser à la maison car vous aurez l’air débilos en ville avec ça aux pieds)
  • Basket: noires de préférence car moins salissantes et passe-partout si vous allez dans les bars, clubs etc
4/ Trousse de toilette
  • Brosse à dent, shampoing, coton tiges, etc… je suis pas votre mère non plus :wink: Prenez les trucs que vous utilisez quotidiennement. Si vous n’êtes pas difficile il est possible d’acheter des savons partout dans le monde, donc pas besoin de vous charger avec 15 litres de gel douche qui risquent de se renverser dans votre sac.
  • Tondeuse électrique si comme moi vous êtes « mi-chauve »
  • ASTUCE: à moins que vous ne partiez en Antarctique ou au milieu du désert, prenez votre shampoing et gel douche à moitié rempli, votre sac sera plus léger et vous pourrez acheter d’autres produits sur place (y compris dentifrice, cotons tiges..)
  • ASTUCE 2: mettez votre gel douche, shampoing et autre produits liquides dans des sacs ziplock. Vous me remercierez plus tard.
  • Pour les filles, sachez que les serviettes hygiéniques sont difficiles à trouver dans certains pays.
5/ Kit de soins/premiers secours
  • Pensez à vérifier et renouveler régulièrement votre trousse de secours (gardez les boîtes des médocs pour avoir les dates de péremption). Sachez ce qu’il y a dedans et comment l’utiliser.
  • Antiseptique local en unidose (genre betadine). Évitez les gros flacons.
  • Sérum physiologique en dosettes (nettoyage de plaie)
  • Collyre antiseptique et/ou collyre antihistaminique en unidose (gouttes pour les yeux)
  • Pansements
  • Bandelettes adhésives de suture (steristrips)
  • Matériel à usage unique (compresses stériles, seringue, aiguille, cotons tiges, une paire de gants)
  • Biafine (en cas de brûlure)
  • Médicaments contre le rhume (décongestionnant, genre Actifed)
  • Pommades calmantes ou comprimés antihistaminique (contre les démangeaisons)
  • Médicament contre la fièvre : paracétamol, aspirine ou ibuprofène. Le paracétamol est mieux adapté aux pays chauds car il résiste mieux à la chaleur que l’aspirine.
  • Pastilles contre le mal de gorge
  • Antidiarrhéique (immodium, smecta)
  • antibiotique (genre Augmentin).
  • Comprimés mal de mer/avion
  • Pince à épiler
  • Ciseau

Plus spécifique

  • Comprimés pour décontaminer l’eau (Aquatabs ou Micropur): attention peut donner à l’eau un goût dégueulasse !
  • Médicaments pour l’altitude, le mal de mer/de l’air et contre le paludisme
6/ Matos électronique
  • Appareil photo (avec trépied, filtre UV, cartes mémoires, brosse pour le nettoyer si il y a de la poussière) voir article quel appareil photo choisir pour voyager
  • Ipod ou autre baladeur MP3 (utiles pour les loooongs voyages en train en Inde ou en Chine)
  • Lampe de poche frontale: pitié épargnez moi les commentaires style « woa mais je vais ressembler à un spéléologue lolilol ». Vous me remercierez quand vous devrez farfouiller dans votre sac à 2 heures du mat’ pour trouver votre Ipod dans un dortoir en évitant de réveiller tout le monde (note: les sacs plastiques font un bruit terrible). MUST HAVE, c’est tout.
  • Calculatrice de poche: utile pour négocier un prix quand on comprend pas la langue et pour convertir les prix. Peut être remplacée par un Ipod touch ou Smartphone mais je flipperais un peu de sortir ça en pleine rue en Amérique du Sud ou un endroit un peu craignos. Sinon, utilisez bloc note + stylo.
  • Réveil de poche: surement utile, mais à chaque fois j’utilise mon vieux téléphone portable. Prenez en un tout petit.
  • Montre: prenez un modèle pas cher, si vous faite de la plongée optez pour un modèle étanche genre Casio. Au minimum doit afficher l’heure, la date et avoir une fonction chronomètre (utile pour calculer la durée d’un trajet). Attention: évitez de porter une montre trop voyante dans les pays craignos.
  • Tel. portable, smartphone: prenez en un débloqué et essayez de dégoter une carte sim là où vous allez. Peut faire office de couteau suisse multimédia suivant les modèles (ne le perdez pas !)
  • Ordi
  • Adaptateur pour prise (vérifier le type de prise)
7/ Pratiques
  • Couteau suisse: optez pour un Victorinox et pas les modèles à 5 euros de Noz (regardez 127h vous comprendrez pourquoi). Prenez en un avec les outils de bases: lames, ciseaux, cure dent, ouvre boîte…
  • Masque antilumière (peut être remplacé par une écharpe buff). Gardez celui qu’ils vous donnent dans l’avion.
  • Boules Quies
  • Crème solaire: essentiel, pas forcément dispo dans certains pays. Si vous allez en Australie/NZ très grand choix de crème en magasin (trou dans la couche d’ozone oblige)
  • Un mini miroir (j’en ai un intégré dans ma trousse de toilette, pratique)
  • Des ciseaux
  • Un mini parapluie: protège aussi du soleil (possibilité d’en acheter sur place)
  • Un sachet de lessive ou un savon pour laver votre linge
  • Une cuillère et fourchette (manger les yaourts avec les doigts, c’est sale)
  • Répulsif anti-moustique: moustiquaire, spray, crème, bougie, citronnelle, napalm. Faites votre choix.
  • Un sac banane pour stocker vos papiers, stylo…
  • Cadenas à code (essentiel) Prenez en deux
  • Un câble en acier: pour attacher votre sac quand vous quittez votre chambre
  • Bloc Note et un stylo
  • Un guide de voyage et un dictionnaire
  • Lunettes de soleil (avec un boitier pour les ranger): prenez des lunettes polarisées de préférence. Testez-en en magasin, vous serez bluffé: avec ça plus aucun reflets, et ça améliore le confort des yeux si vous conduisez, en bord de mer ou sur un bateau. J’ai payé les miennes autour de 40 euros.
  • Un rouleau de PQ (essentiel, prenez en un biodégradable)
  • Des mouchoirs
  • une ceinture avec fermeture pour planquer des papiers ou du fric
  • Sac en tissu pour y ranger ses chaussures dans son sac (pratique quand elles sont bien dégueus)
  • Boite en plastique dur type Tupperware (pour éviter d’écraser des trucs fragiles: souvenirs, lunettes, etc…
  • Un oreiller gonflable (là, à vous de voir… perso je trouve je c’est pratique mais j’oublie tout le temps de l’utiliser)
  • Sac de types ziplock
  • Masque anti pollution (pratique dans certaines grandes villes, Bangkok par exemple. Peut sembler ridicule mais vous ne serez pas le seul à en porter)
  • Une photo de votre famille (pour montrer aux locaux)
  • Une carte du monde (pour montrer d’où vous venez, imprimez-en une sur le net)
  • Cartes de visites avec votre email, blog, site web
  • Une boussole de poche (ESSENTIEL: à quoi ça sert d’avoir une carte si on a pas de boussole? ULTRA pratique dans les grandes villes). Prenez le plus petit modèle.
  • Briquet
  • Bougie: utile pour les coupures de courant le soir (ça m’est arrivé aux Philippines). Il existe aussi des modèles anti-moustique (une seule devrais suffire)
  • 3-4 élastiques
  • Des pinces à linges: faire sécher votre linge, attacher votre moustiquaire, faire un rideau avec un sarong…
  • Une cordelette de 4-5 mètres (j’en ai une élastique avec des crochets à chaque extrémités que j’utilise pour sécher mon linge ou faire un rideau dans un lit superposé)
  • Des vitamines genre juvamine
  • Lingettes pour bébé (permet de se nettoyer en speed, j’en ai toujours dans mon sac)
  • Gel désinfectant pour les mains
  • De la bande adhésive épaisse: permet de réparer des choses: sac, chaussures, lunettes. Pratique, mais pas besoin d’en prendre un rouleau énorme.
  • Du scotch
  • Des post it
  • Du talc anti transpiration, genre celui pour bébé fait l’affaire si vous allez dans un pays chaud
  • Masques, palmes, tuba, lampes, spray anti buée, gants de plongée pour ceux qui en font (Ou acheter sur place, parfois louer à la journée revient plus cher, donc autant avoir son propre matos)

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Un peu de littérature

Publié le par Tony G.

Un article un peu particulier, probablement assez courts, qui aura pour objectif de vous donner des informations supplémentaires sur le Japon via des livres, pour parfaire votre connaissance du pays, de ses coutumes, de ses blessures aussi, et de ses traditions. La littérature française est d'assez bonne qualité mais n'hésitez pas à vous tourner aussi, si vous le pouvez, vers la littérature anglo-saxonne qui regorge, elle aussi, d'informations de valeurs. Je précise qu'il n'y aura que peu d'exemple, je n'ai pas une immense bibliothèque, je suis déjà plus un homme d'image et de son que de lettre, aux grands malheurs de certaines personnes de mon entourage... Je donnerai le titre, les auteurs, l'éditeur, l'année d'édtion, le nombre de page, le synopsis, le prix et mon avis rapide à son sujet.

  • Mon petit chouchou de la liste : Anne Frank au pays du manga. C'est une BD de Alain Lewkowicz, Vincent Bourgeau, Marc Sainsauve et Herminien Ogawa. Edité par Arte Edition et Les Arènes, 2013.
    • Synopsis : Au Japon, Le Journal d'Anne Frank demeure un best-seller vendu sous forme de manga à des millions d'exemplaires, bien que les japonais ignorent tout de l'Holocauste. Mais ils s'identifient à la filette martyre car eux-même se considèrent comme les victimes absolues de la Seconde Guerre mondiale depuis Hiroshima et Nagasaki. Les trois auteurs, lancés sur les traces d'Anne Frank mêlent dessins, photos, sons et vidéos pour tenter de jeter un pont entre la version des vainqueurs et celle des vaincus. De villes en sanctuaires, de témoins en négationnistes, ils racontent, non sans humour, leur quête d'Occidentaux souvent incrédules.
    • Pourquoi c’est mon petit chouchou : Bah déjà, étant donné que je lis de moins en moins (par manque de temps et surtout d’envie), une BD passe beaucoup mieux pour moi, d’autant que j’ai toujours été en accord avec la devise de Paris Match, Le poids des mots, le choc des photos. Comme l’image me parle plus, le support distribue mieux son message pour moi. Et d’ailleurs, la BD a l’intérêt de vouloir mettre en face à face deux visions du monde différentes et de pousser le narrateur à se poser des questions sur ses certitudes, et ce faisant, le lecteur suit la tendance. Si le personnage principal de l’histoire a un côté très fermés d’esprit au début, très rentre-dedans, il finit lui aussi par s’entrouvrir, s’interroger et chercher à comprendre les différences culturelles et ce qu’elles impactent sur ce que nous pensons connaître de l’histoire, comme les deux faces d’une même pièce. A mes yeux, la moral de ce livre, c’est qu’il y a toujours trois visions dans une histoire : La tienne, la mienne et la vérité. Et que la vérité est souvent un mix des deux. Le dessin est très épurés, moches diront certains. On n’est pas dans un registre réaliste, clairement, c’est crayonné, c’est simple, mais c’est loin d’être moche à mes yeux, et c’est clairement compréhensible. Mention spéciale au QRCode qu’on trouve dans le bouquin, donnant un aspect Cross-média à la BD et vraiment intéressant ! Bref, je le recommande. Et il est relativement court (ou long pour une BD, c’est selon) : 95 pages mais toutes sont géniales !
    • Prix : 19,90€

  • Mon souvenir tendre et ému de la liste : Dictionnaire insolite du Japon. C’est un petit dictionnaire de Liza Maronese. Edité par Cosmopole, 2ème édition, 2012.
    • Synopsis : Le Japon, pays insaisissable… et dont on ne connaît souvent que des lieux communs. Liza Maronese partage son vécu, des petits « trucs » à savoir, des instantanés du Japon quotidien. Qui sait, par exemple, que les japonais sont fans de scarabées ? Que Nikkei n’est pas seulement un indice économique ? Que le melon est un fruit quasi divinisé ? Et qui connait Burapi ? Sous forme de bulles d’infos insolites, ce livre montre qu’il existe mille façons d’appréhender un pays où, certes, on mange des sushis et on dort par terre, mais pas seulement.
    • Pourquoi c’est mon souvenir tendre et ému : Déjà, c’est un vieux cadeau, qui a déjà maintenant un an et demi, mais qui a une valeur extrêmement importante pour moi, sur bien des aspects mais que je n’aborderai pas ici. Ensuite, c’est un excellent début pour appréhender beaucoup de petites choses de la culture japonaise qui vous éviteront d’être un crétin de touriste qui ne connait rien du pays dont il va visiter les lieux. Et enfin, c’est drôle, simple, agréable et ça permet même d’être un peu moins con. Bref, tout bénef ! Et ça se lit très vite, 155 pages d’un livre format de poche.
    • Prix : Je devrais pas le savoir, le prix, mais le temps a égratiné le blanco qui le cachait (comme beaucoup d’autre chose liés à ce livre, malheureusement) et je sais désormais qu’il est à 11€. Trouvable aisément.

  • Mon p’tit plaisir coupable : A geek in Japan. C’est un livre grand format en couleur, mélange de photos et d’articles, de Héctor Garcia. Edité par Tuttle. 2011.
    • Synopsis : Y’en a pas pour celui-là, ce qui m’arrange un peu car j’aurai été un peu ennuyé de faire de la traduction anglo-française. Le livre sert donc à expliquer le Japon à travers un rapide historique, puis les différentes strates de la société, sa cultures, ses habitudes, son rayonnement. Le sous-titre du livre est d’ailleurs Discovering the land of manga, anime, zen, and the tea ceremony. Je pense qu’une traduction est superflu, et résume pas mal l’intérêt de ce livre.
    • Pourquoi c’est mon p’tit plaisir coupable : Déjà, ce livre me pousse à revoir mon anglais pour que je puisse le comprendre, donc c’est très cool pour moi. Ensuite, il aborde d’un point de vue général l’ensemble du pays sur de nombreux horizons et c’est une excellente façon de faire un premier contact avec le pays, ses coutumes, ses règles et sa folie. Il demande cependant des bases d’anglais (mais rien d’extrême, c’est un anglais basique) mais il permet d’associer les écrits à l’image (en couleurs et le papier est d’excellente qualité !) pour mieux comprendre. Il fait 157 pages.
    • Prix : Désolé, je l’ignore dans ce cas, c’est un cadeau d’anniversaire donc tout au plus je peux trouver son prix en dollar mais ça n’ira pas plus loin : 18,95$. Et non, je n’irai pas voir son prix sur internet, c’est pas correct !

  • Mon guide de voyage : L’essentiel du Japon par Lonely Planet. C’est un livre de taille moyenne, en couleur, avec photos, articles et conseils, écrit par Chris Rowthorn, Laura Crawford, Trent Holden, Craig McLachlan, Rebecca Milner, Kate Morgan, Benedict Walker et Wendy Yanagihara. Edité par En Voyage. 2ème édition, 2014.
    • Synopsis : Tokyo, le mont Fuji, Kyoto… Lonely Planet propose une sélection de lieux majeurs pour visiter le Japon et vous faire voyager dans les meilleures conditions. Les incontournables : Sites et expériences à ne pas manquer. Itinéraires des propositions pour planifier votre trajet facilement. Experts locaux : Les conseils avisés d’habitants du pays. Cartes couleurs : Pour se repérer en un clin d’œil.
    • Pourquoi c’est mon guide de voyage : Parce que c’est déjà celui qu’on m’a conseillé le plus et celui qui m’a le plus intéressé quand j’ai commencé à chercher quels bouquins ramener. Il a l’avantage (ou le désavantage, selon ce que vous cherchez) de montrer les axes principaux, les villes principales du centre à l’ouest du pays. Il ne parle cependant pas du nord et d’Hokkaido, ainsi que de Kyūshū et Shikoku. Il aborde la culture du pays, les grandes bases à voir, de bonnes cartes des zones, les hôtels, auberges, ryokan et onsen, ainsi que les curiosités et les pièges éventuels. Sans compter les resto et toutes les belles choses que le pays et la vie peuvent vous offrir. En plus, il inclus un petit dictionnaire franco-japonais pour les questions de bases, ce qui n’est jamais superflu ! Facile d’accès, plutôt exhaustif dans les lignes général du pays, c’est sans doute le plus adaptés pour un premier voyage. Après, pour un voyage plus pointu, il faudra peut-être passé sur la version lourde de ce guide de voyage. 414 pages.
    • Prix : 19,50€.

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Le côté financier (Partie 2)

Publié le par Tony G.

Et maintenant, j’vais vous présenter comment j’ai préparé ce voyage. Vous allez voir que les différences sont légions, mais je vais aussi peut-être pouvoir vous donner quelques idées et éviter quelques pièges.

  • Passeport : Pas de problème particulier, j’ai pris mon passeport un an à l’avance. Bon, je le reconnais, c’est pas forcément une bonne solution, soit trop longtemps avant, soit trop peu de temps avant le départ, il n’y a pas eu de juste milieu. Mais par réflexe, je préfère me dire qu’il vaut mieux trop tôt que trop tard. Par ailleurs, n’oubliez pas qu’un passeport est valable 10 ans. Par ailleurs, une petite chose à propos du passeport : Prenez les photos mais ne les découpez pas. La mairie s'en occupe avec une paire de ciseau spécial. Si vous les découpez avant, vous risque de ne pas pouvoir utiliser lesdites photos pour ledit passeport.
  • Avion : Là, on va voir ce que ça donne, une mauvaise gestion des billets d’avions. Pour rappel, j’ai dis plus haut qu’il ne fallait pas s’y prendre trop tôt, ni trop tard et que l’idéal était de se fixer un prix (et d’éviter de revérifier les prix après, histoire d’éviter de se frustrer). Moi, j’ai acheté mon billet à l’époque en novembre, avec mon coloc’ de l’époque, vu que nous devions y aller tous les deux (et sur un mois). J’ai acheté le billet via Voyage SNCF parce qu’il y avait la possibilité de souscrire une assurance annulation (Je l’ai dis, mon expérience a pour but de vous aider à faire les bons choix en voyant les mauvais choix possibles…). 650€ plus tard, tout va bien jusqu’à ce que mon coloc’ m’annonce qu’il ne viendra pas, qu’il préfère partir à Tahiti et que pour le remboursement du billet, je devais me démerder. Je n’entrerai pas dans les détails ici. Bref, 650€ parti dans le vent car les conditions d’annulations sont particulièrement stricte… J’ai donc traversé mon désert avant d’arriver à la conclusion que l’argent ne valait pas grand chose face aux rêves et j’ai donc racheté un billet d’avion, cette fois via Air-France, un AR direct à 920€ (et sans annulation, par choix personnel cette fois, parce que j’estimais que rien n’allait m’empêcher d’y aller. Maintenant, ma nouvelle CB me permettrait d’éviter de prendre une assurance mais comme j’ai pris le billet après avoir reçu la nouvelle CB…). Au final, beaucoup de perte d’argent…
  • La question de l’hôtel, je l’ai abordé différemment. Du fait de ma volonté de profiter de ce voyage comme d’une expérience absolue, j’ai acheté une tente avec tout ce que ça nécessite à côté et j’ai décidé d’alterner un jour sur deux l’auberge de jeunesse. Y’a un intérêt économique malgré tout, je vous l’accorde. J’alterne dans mes propos entre un désintérêt de l’aspect financier et une certaine volonté de ne pas trop dépenser non plus, ça peut sembler ambivalent mais en toute honnêteté, je pense que ça ne l’est pas vraiment, j’alloue beaucoup de budget pour ce voyage, mais il doit avoir une limite, car la vie devra continuer après le voyage.
  • Pour le change, j’ai pris l’intégralité de mes Yen via ma banque, Crédit Mutuel. Une petite précision, oubliez le prix du Yen sur le net, votre banque vous facturera forcément. Par exemple, le Yen était à 138,5 pour un euro. La banque m’a donc vendu pour 128 yen l’euro… Si vous vivez en région parisienne, il y a des spécialistes du change qui vous feront de petites économies (du genre 134 Yen l’euro au lieu de 138) si vous pouvez vous déplacer jusqu’à eux. Sinon, 21€ de frais de port et finalement, ce n’est plus si intéressant… Sauf pour les grosses sommes. Pour ma part, j’ai décidé de commander 130 000 Yen, soit 1030€ environ.
  • J’ai acheté le JR Pass pour deux semaines (328€, son prix est fixé au Japon en Yen, puis vendu à un prix en euro par des organismes français) avec comme supplément une clé 3G pour avoir un accès internet pour 16 jours (Payé 75€ et que je récupèrerai à mon arrivé à Narita). En tout, 403€.
  • En terme de matériel, comptez 110€ pour la tente, le duvet, le matelas autogonflant (qui est autogonflant si on souffle dedans en fait…), la lampe frontale et une gourde qui conserve l’eau fraiche. A cela s’ajoute l’achat d’une action camera (une PNJ S71) avec son kit harnais/stick et autres pour 330€ et un changement d’appareil photo pour passer sur un réflex (Canon 700D avec un Tamron 18-200mm) pour 550€. Enfin, on rajoute un sac de randonnée de 70L (De chez Decathlon et qui tient bon) à 145€ (les sacs ne sont que rarement soldés, au fait), un couteau suisse (de marque Victorinox, pour avoir du matériel de qualité) qui rajoute 25€, un tour de cou de chez Buff qui a l’avantage de protéger des UV et des insectes (et en plus, camouflage militaire, j’adore !) à 20€. Dans les petits accessoires, citons cartes mémoires (micro SD de 64 go et SDHC de 32 go pour respectivement l’action-camera et le réflex pour un tout à 45), batteries x2 pour chaque appareil (arrivant donc à 3 batteries par appareils, 40€). Il ne manque plus qu’un adaptateur de prise car au Japon, ce sont les mêmes prises qu’au Etats-Unis et tout sera OK. Ah oui, un conseil, prenez aussi une batterie externe, vous serez bien content d’avoir de quoi rechargez vos appareils si vous vous retrouvez loin d’une prise.

Et au total, ce voyage m'aura couté la bagatelle de 4306€. L'absence ou le changement de matériel et l'immense galère des billets auront eu un coup immense, c'est pour ça que je vous invite à être plus parcimonieux et malin que je ne l'ai été.

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Le côté financier (Partie 1)

Publié le par Tony G.

Nous y voilà, le nerf de la guerre, ce qui fait qu’un voyage reste un rêve ou une chose accessible. Je vais tâcher d’aborder la question financière du voyage. Je vais le faire en deux temps, d’une part, ce que je considère comme un strict minimum, et comment je me suis débrouillé, pour ma part. Vous remarquerez d’importantes différences entre les deux parties mais rappelez vous qu’entre le moment où vous franchirez la ligne dans votre esprit entre « j’ai envie de le faire » et « je le fais », et le moment où vous poserez le pied sur le sol, d’innombrables contretemps ou changement risque de vous tomber dessus et c’est encore plus vrai si l’entre-deux est d’un an ou plus.

Le minimum (pour le Japon) :

Disons que vous partez pour 15 jours. Le début le plus logique, c’est déjà le sésame administratif et logistique pour le voyage : Le passeport et le billet d’avion.

  • Ne négligez pas le passeport. Vous seriez surpris de découvrir que la loi de Murphy prend une ampleur toute nouvelle quand on parle de l’administration française. Alors, je suis assez mauvaise langue, car pour ma part, ça s’est très bien passé, mais malgré tout, méfiez-vous. Ne vous amusez pas à envisager le passeport deux semaines avant votre départ. Au maximum, c’est un mois avant et encore, je trouve ça risqué, surtout en période de vacance. Bref, si vous voulez vous la jouer cool, visez deux à trois mois, histoire de pouvoir réagir si une erreur est faite ou si un papier important (et qu’on ne récupère que via l’administration…). Comptez 86€ en timbres fiscaux et deux semaines si tout se passe bien et dans la bonne période de l’année.
  • Le billet d’avion, voilà quelque chose qui va vous pousser à vous arracher les cheveux. D’ailleurs, mon petit conseil personnel à ce sujet, c’est de ne pas chercher à trouver le billet le moins cher mais plutôt de définir le prix maximum que vous êtes prêt à mettre dedans. La fluctuation des prix est importante, car le billet se monnaye selon le chargement de l’avion. Moins il y a de monde dedans, plus le billet devient abordable. Par ailleurs, l’avion, c’est pas comme à la SNCF : Le billet n’est pas moins cher au tout début de la date de réservation. Commencez à regarder le prix le plus tôt est une bonne idée mais ne vous lancez pas bille en tête dedans. Gardez un objectif de prix (par exemple, j’aimerai prendre un billet à maximum 700€ et avec maximum une escale). Il faut savoir qu’un A/R à 500€ est tout à fait possible, en partant de Paris CDG jusqu’à Tokyo Narita, mais à ce prix, il y a des chances que ce soit un allée avec une escale minimum (avec un peu de chance) et une vingtaine d’heure de vol minimum. Par ailleurs, un autre conseil, surtout si vous aimez voyager, passez sur une carte bancaire type MasterCard Gold ou équivalente, et payez avec votre billet, ça vous évitera de payer une assurance supplémentaire en cas d’impossibilité de départ, assurance qui est d’ailleurs excessivement lacunaire pour ne pas dire proche de l’escroquerie par moment. Il y a moyen d’en avoir pour pas très cher d’ailleurs (du style un peu moins de 7€ par mois) et ça vous donneras plus de sécurités. Bref, disons 600€. Enfin, oubliez les sites comparatifs de vol qui vous permettent de les acheter dessus, car outre la présence de frais de CB (un truc honteux dans son principe), s’il y a un pépin (annulation ou autre), vous allez découvrir l’enfer de la hotline qui vous ignore. Faite un simple recherche Google avec les mots « arnaques » ou « escroqueries » suivi du nom du site, vous allez vite déchanter ! Pas d’intermédiaire, on achète son billet uniquement depuis le site de l’agence aérienne. Et pour comparer le prix des compagnies aériennes pour une même adresse, le site Kayak est vraiment très bien.

Ensuite, arrivé sur le terrain, vous avez remplis le début et la fin, mais il vous reste tout le milieu. Et le milieu, il est composé de quatre points : L’hébergement, l’alimentation, le déplacement et les loisirs/souvenirs. :

  • Oubliez l’hôtel au Japon si vous êtes peu fortuné. On parle ici de chambre qui sont, au bas mot, entre 95 et 150€ pour une nuit (Je crois que c’est pour des chambres 2 places, mais à revérifier). Le moins cher reste l’auberge de jeunesse (2 500 à 3 500 Yen, soit 20 à 30€) et l’hôtel capsule (3 000 à 4 000 Yen, soit 25 à 35€), déconseillé pour les claustrophobes, cela dit. Alors oui, vous n’aurez pas un grand luxe, un dortoir que vous partagerez pour le 1er et une case unique minuscule pour le second, mais tout est propre et vous aurez accès à une douche, voire parfois internet. Si vous le souhaitez (et je vous le conseille, même si je sais pas si j’oserais tenter), il existe les Ryokans, l’équivalent de nos gîtes en France, très typé logement japonais traditionnel. Les prix sont extrêmement variables mais pas forcément beaucoup plus cher qu’un hôtel capsule (tout dépend de la saison et un peu de la localisation/de la superficie du Ryokan). Bien sûr, on ne trouve les auberges de jeunesses et les hôtels capsules en grande majorités que dans les villes de moyenne et grande taille. Dans les plus petits endroits, les Ryokans sont déjà plus présent. Enfin, la réservation est conseillée voire obligatoire si c’est pendant une période estivale avec afflux touristique interne (genre le Golden Week) ou externe (lors des commémorations style Hiroshima/Nagasaki ou lors des évènements importants au Japon comme la saison des cerisiers en fleurs du printemps) Au final, sur 15 jours, comptez donc environ 600€ pour pallier à tout souci d’hébergement, des fois que… Après, il est probable voire très probable que vous n’ayez pas à payer autant.
  • Je vais aborder les deux moyens de financement des déplacements principaux.
    • Le Japon a une excellente infrastructure pour les déplacements dans le pays. Le train est le meilleur des exemples. Leurs trains sont d’une précision effarante, encore plus quand on a l’habitude de la SNCF. Par exemple, un train qui a un vulgaire retard de 3 minutes (oui, 180 secondes), ça se traduit par le chef du train qui viendra s’excuser en personnes aux utilisateurs et fournira une preuve de retard pour dédouaner l’utilisateur face à son employeur ou son école. Vous imaginez ça, vous, en France ? Pour les prix, on est à peu près au même niveau que la SNCF, le service de meilleure qualité en plus. Mais en tant qu’étranger, on a une chance monumentale : le JR Pass. Ce truc magique donne un accès illimité aux trains (à l’exception de 2 ou 3 trains précis) de la compagnie Japan Railway pendant une, deux ou trois semaines. Le prix est calculé sur un tarif fixe en Yen mais il varie un peu sur Internet selon les sites vendeurs. Comptez quand même environ 200€ pour 1 semaine, 320€ pour deux et 420€ pour trois. N’oubliez cependant pas que ce billet demande à être commandé AVANT le départ, où vous recevrez un reçu (Voucher en anglais) que vous donnerez à l’aéroport pour obtenir votre sésame. Je reviendrais plus tard sur son usage en direct.
    • En dehors des trains, il existe bien sûr les bus et le métro. Et là, deuxième sésame : La carte SUICA. Alors, SUICA, c’est quoi ? En gros, c’est comme le Pass Navigo à Paris ou à la carte Monéo dans ma belle ville de Tours, mais en mieux. Vous payez votre carte 2 000 Yen. Sur cette somme, 500 Yen servent de caution et 1 500 Yen sont crédités sur votre carte. Une carte SUICA peut être chargé jusqu’à 20 000 Yen. Et cette carte s’utilise pour payer le métro, le bus (de Tokyo ET de Kyoto depuis 2014) mais aussi dans les petits Konbini, ces magasins ouvert 24h sur 24h, pour faire vos petites courses. En gros, elle vous évitera de sortir de la thune pour tout et n’importe quoi, voire remplace la carte bancaire, qui de toute façon, n’est presque pas utilisés au Japon (oui, si vous payez tout par votre CB, vous allez devoir faire quelque chose d’assez exceptionnel pour vous : vous trimballer avec du liquide, et même beaucoup de liquide, parfois un millier d’euro en Yen…). Une dernière chose, la carte SUICA donne une réduction d’environ 5% pour les déplacements, donc c’est assez intéressant si vous bougez beaucoup. Et la carte est valable 10 ans sans utilisations. Et les 500 Yen de caution sont remboursable si vous rendez la carte. Pour vous procurer cette carte, on ne peux pas l’obtenir depuis Internet, vous la récupèrerez à l’aéroport, via une borne prévu pour elle (qu’on repère avec son symbole, un pingouin ou un manchot stylisé manga, je fais jamais trop la différence). Bref, pour deux semaines, comptez environ 320€ et peut être 40€ pour la carte SUICA.
    • Ah, l’alimentation. Si la France aime le Japon et le Japon aime la France, c’est parce qu’on a un point commun : On adore la gastronomie. La bouffe, ça nous connaît, ça les connaît et donc, on s’adore. Il faut savoir que s’alimenter quotidiennement n’est pas très cher (pour trois repas/jour). A titre indicatif, l’assiette de sushi coûte dans les 200 yen soit environ 1€70. Bref, envisagez environ 1 500 Yen / jour pour manger à votre faim sans s’alimenter avec toujours les mêmes choses. Après, y’a des repas plus mythique et donc nettement plus cher (Bœuf de Kobé, thon rouge…) mais ce sera en fonction des bourses de chacuns et chacunes !
    • Les souvenirs/loisirs, c’est un peu plus compliqué à quantifier. Les musées sont aux alentours de 1 000 Yen environ l’entrée. Certains sont gratuits, d’autres non. Bref, ça, c’est selon vos envie. Pareil pour les souvenirs. Ramener plein de conneries, c’est facile, pas forcément très cher, mais la quantité provoque vite l’inflation financière. Je comprend votre attirement pour cette queue de chat qui dépasse d’un sachet de chips et qui bouge dans tous les sens, mais comme le Japon regorge de ce genre de truc… Et si en plus, vous aimez les trucs plus sérieux (genre appareil photo, consoles et autres), bah…

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Plan de voyage

Publié le par Tony G.

Le plan de voyage, c'est un peu une sécurité que tout le monde met en place mais qui reste tellement sujette à changement qu'à la fin, je me demande si j'aurai bien été fidèle à lui...

J'ai deux visions du voyage pour le moment :

1ère possibilité :

- Départ le 31 juillet, on arrive à Narita le 1er aout à 8h40 (soit l'équivalent d'1h40 du matin en France, pour 7h de décalage horaire, je le rappelle)

- 1er Aout : Départ de Narita pour Tokyo et de Tokyo pour Nara. On peut considérer qu'il faudra une bonne heure voire heure et demi pour quitter l'aéroport, passer par tous les checkpoints, récupérer les JR Pass ainsi que la clé wifi et enfin prendre le train jusqu'à la capitale. Une heure en plus pour rejoindre Tokyo et 4h pour faire Tokyo - Nara. Disons environ 7h entre mon arrivé à Narita et mon arrivé à Nara, vers 15h30. On y passe la journée et la nuit.

- 2 Aout : Départ le matin pour Kyoto, séjour 3 jours là-bas (du 2 au 4 donc). A voir si je me sers de Kyoto pour y dormir ou je retourne vers Osaka, qui est à côté, pour m'en servir comme d'un HUB, compte tenu du fait que l'hébergement est moins cher là-bas.

- 5 Aout : Visite d'Himeji. Départ dans la soirée pour la campagne environnante d'Hiroshima (Car on oublie l'idée de trouver un hôtel ou même une capsule dans la ville la veille des 70 ans du bombardement nucléaire d'Hiroshima).

- 6 aout : Visite d'Hiroshima. Le coeur du voyage. Départ dans la soirée pour Kobé.

- 7 Aout : Visite de Kobé. Départ dans la soirée ou le lendemain matin pour Osaka.

- 8 Aout : Visite d'Osaka pendant 2 jours, puis départ dans la soirée du 9 vers Tokyo pour ensuite partir vers le mont Fuji.

- Nuit du 9 au 10 aout : Ascension du mont Fuji. L'idéal serait d'y être pour 5h du matin, donc ça veut dire que je dois partir vers 23h au départ, avec 5h de marche à l'allée et 3h au retour. Dans la soirée, on peut envisager d'aller vers Tokyo pour la fin du voyage.

- 11 au 15 aout : Tokyo, bande de biatch !

- 16 Aout : Retour en France :'(

2ème possibilité :

- Départ le 31 juillet, on arrive à Narita le 1er aout à 8h40 (soit l'équivalent d'1h40 du matin en France, pour 7h de décalage horaire, je le rappelle)

- 1er Aout : Départ de Narita pour Tokyo et de Tokyo pour Nara. On peut considérer qu'il faudra une bonne heure voire heure et demi pour quitter l'aéroport, passer par tous les checkpoints, récupérer les JR Pass ainsi que la clé wifi et enfin prendre le train jusqu'à la capitale. Une heure en plus pour rejoindre Tokyo et 4h pour faire Tokyo - Nara. Disons environ 7h entre mon arrivé à Narita et mon arrivé à Nara, vers 15h30. On y passe la journée et la nuit.

- 2 Aout : Départ le lendemain matin pour Kyoto et séjour là-bas deux jours (2 au 3) Départ le 4 pour Kobé

- 4 aout : Départ pour Kobé, visite et surtout dégustation du boeuf de Kobé. Départ le soir ou le lendemain pour Himeji

- 5 aout : Visite d'Himeji et du château du Héron Blanc. Départ le soir vers la campagne environnante d'Hiroshima.

- 6 Aout : Départ pour Hiroshima. Forte chance que ça soit super hardcore pour se déplacer dans la ville, mais bon, on n'a rien sans rien... De là, un jour supplémentaire pour les environs est envisageable, sinon...

- 7 Aout : Visite d'Osaka pendant 1 jour, départ le soir ou le lendemain pour Nagoya

- 8 Aout : Visite de Nagoya (et son aquarium) pendant 1 jour puis départ le 8 au soir pour Tokyo. De là, direction le mont Fuji

- Nuit du 8 au 9 aout : Ascension du mont Fuji. Ça risque d’ailleurs d’être sacrément Rock’n’Roll… le 9 devra servir à se reposer, peut être aller dans la forêt près du mont pour y dormir un peu.

- 10 Aout : Visite d'un endroit aux alentours de Tokyo ? Sinon, Tokyo lui-même

- 11 au 15 aout : Tokyo, biatch !

- 16 Aout : Retour en France :'(

J'entrevois deux possibilités pour le second itinéraire : le 10 aout peut être conservé pour gagner 5 jours à Tokyo, et on peut tout à fait ne pas faire Nagoya pour rester deux jours à Osaka. L'avantage de Nagoya étant que c'est plus proche de Tokyo et donc moins de route pour revenir à la capitale puis aux lignes de bus pour le mont Fuji... Bref, sur le moment, je changerai sans doute mes plans pour certains détails mais la ligne directrice générale est là. Il n'y a qu'un impondérable absolu : Le 6 aout. Vu que techniquement, c'est lui qui est l'origine de ce voyage... (Lui et le fait que c'est un rêve de môme aussi !)

Bref, si vous avez d'autres idées, suggestions ou autres, hésitez pas à laisser un commentaire :)

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Préambule de départ

Publié le par Tony G.

Nous somme le 17 juin 2015. Dans 44 jours, je serais dans un avion qui m'emmènera à environ 10 000km de chez moi, en France. Le lieu : Le Japon. Tout d'abord, le Japon a toujours eu à mes yeux l'aura de mystère et d'exotisme, ce monde au bout de la Terre, où la culture est totalement différente. Ce pays mixé entre la tradition culturelle et le modernisme exacerbé, où la geisha en tenue traditionnelle peut prendre son déjeuner dans un restaurant Gundam. Où dans les rues, on peut trouver une famille en Yukata et l'une des filles habillés en Idol, ces jeunes filles de groupe de J-Pop très caractéristiques de l'environnement. Bref, tous les clichés (qui sont peut être avéré) qu'un occidental peut ressentir. De plus, c'est un rêve de môme, de vivre ce pays si différent du mien. Enfin, étant féru d'histoire, cette année aura lieu la commémoration des 70 ans des bombardements nucléaires d'Hiroshima et de Nagasaki. Ayant assisté l'année dernière au 70 ans du débarquement en Normandie, et malgré les difficultés financières qu'un tel voyage impose, j'ai fini par me dire qu'il était impératif que j'y sois, ou tout du moins, il était inenvisageable que je n'assiste pas à un évènement qui n'a lieu que tous les dix ans.

Le voyage se déroule du 31 juillet au 16 aout. Je pars depuis l'aéroport Charles de Gaulle à Paris pour 13h50, arrivé le 1er aout à 8h40 à l'aéroport de Narita, près de Tokyo. Au retour, chemin opposé avec départ à 11h et retour à 16h35.

Au niveau de l'équipement, je pars avec pas mal de matériel :

- Sac de randonnée de chez Décathlon, un 70L qui doit être capable de répartir le poids sur mon corps de façon équilibré, solide et endurant. A priori, c'est le cas, mais je verrai ça plus en détail quand je vais commencer à charger le sac.

- Tente de camping type à monter de chez Décathlon toujours, la raison de ce modèle est qu'elle se range dans un cylindre compact facile à accrocher au sac. A cela s'ajoute un duvet léger et un matelas autogonflant qu'on peut ranger facilement.

- Macbook Air, qui sera là pour me permettre de continuer à donner des nouvelles sur le net, via une clé 3G que je récupèrerai à l'aéroport. Avec sa sacoche et son chargeur, bien entendu.

- Appareil photo, un Canon 700D avec un 18-200mm et deux batteries supplémentaire, et une SD 32 giga.

- Action camera, une PNJ S71 avec deux batteries supplémentaires, une micro-SD et des accessoires standards (Stick, harnais), un nécessaire de secours standard avec médicaments standard

- Accessoires : Couteau suisse (petite lame, une lame supérieur à 5cm est interdite au Japon), tour de cou (un Buff avec traitement anti-insecte), batterie externe portable, lampe frontale, boussole Mil-Spec, serviette microfibre (pour sécher plus rapidement) et sans doute une gourde, à revoir d'ici là :)

- Affaire standard allegé : Principalement léger du fait des températures importante couplé à une humidité importante elle aussi. Mais à prévoir au moins une tenue plus lourde pour contrer les temps de pluie et l'ascension du mont Fuji.

Au niveau du ressenti... Le stress est fluctuant, j'alterne quand j'y pense entre l'absolu excitation et une certaine crainte face à la façon dont j'ai envisagé le voyage, avec la tente et l'alternance pour l'auberge de jeunesse, de façon à économiser de l'argent. A cela s'ajoute aussi une crainte pour l'avion, à la fois pour l'embarquement et pour le décollage/l'atterissage. Ma dernière expérience en avion remonte à un petit coucou civil 4 places pour voir ma région depuis le ciel, je suis pas sûr que je puisse vraiment comparer les deux. Bref, pour l'instant, j'y pense pas trop pour éviter de stresser bêtement. Cette fois, j'ai besoin de quitter ma zone de confort pour me prouver certaine chose et ce voyage fait partie d'une des choses les plus importantes que j'ai préparé dans ma vie.

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